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Quand l’abime me réclame
dans le regard des uns
Et dans le toucher des femmes
Je rencontre l’incertain
je perds l’équilibre
je me sens enfin libre

Mais mes chaînes m’appellent
m’interpellent, me désirent
comme dans une pièce du roi Lear

Tout cela n’a pas vraiment d’importance
la liberté est une sensation intense
pour les maîtres et pour les esclaves
car tout en adorant leurs chaînes
leur imagination se déchaîne
Abracadabra, dessine des mondes
et ce en une seconde

Mais si par malheur
Ils y croient vraiment
leurs aspirations demeurent immondes
Parce que ces chaînes bien fabriquées
dans les ateliers profonds, cachés des rois
font bien plus de fracas
que les histoires anciennes !

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